Le CASM permet à toute personne de plus de 12 ans et ne poss?dant pas le permis de conduire, de pratiquer en circuit fermé le sport moto en championnat officiel, trophées nationaux, compétitions de masse, épreuves de loisir ou à l’entraînement dans les familles de disciplines suivantes : Vitesse, Motocross, Enduro, Trial, Motoball, Courses sur Pistes (décret du 28 mars 1988). Pour les mineurs voulant se présenter au CASM, une autorisation parentale sera exigée. l’arrête du 14 décembre 1988 fixe les conditions de délivrance de la licence sportive catégorie motocyclisme, les conditions d’âge des participants aux compétitions, en fonction des disciplines et du véhicule utilisé qui sont décrites dans les annexes 2 et 3 du présent arrêté pour les jeunes de 12 à 15 ans ( voir tableaux ci-dessous ).

Attention : Ces règles constituent le minimum législatif à respecter; il convient, notamment pour la pratique en compétition au delà de 15 ans, de se conformer aux règles techniques des manifestations, épreuves ou compétitions sportives motocyclistes.

Type de compétition Type de compétition en fonction de l’age des participants
12 – 13 ans 14 – 15 ans
TRIAL: épreuve de maniabilité 125 cc maximum 250 cc maximum
CIRCUIT : épreuve de vitesse – Cyclomoteur de série – Motocycles de séries de 125  » maxi- Cyclomoteurs améliorés)
TOUT TERRAIN : épreuve de vitesse – Motocycles de séries de 90 cc maxi ou Cyclomoteurs améliorés – Motocycles de séries de 125 cc maxi – Cyclomoteurs améliorés
AGE TRIAL CIRCUIT TOUT TERRAIN
12 – 13 ans
Fréquence 12 zones maxi hauteur des obstacles : 70 cm maxi 3 courses maxi par jour avec 1 heure minimum d’arrêt entre chaque course
Longueur ou durée 12 km maxi, zones de 20 mn maximum 20 mn maximum 20 mn maximum
14 – 15 ans
Fréquence 15 zones maxi, pas de hauteur maxi des obstacles 3 courses maxi par jour avec 1 heure minimum d’arrêt entre chaque course
Longueur ou durée 15 km maxi, zones de 30 mn maximum 30 mn maximum 30 mn maximum

 

FORMATION THEORIQUE
Préambule
  • Précisions sur les machines : Une moto de cross ainsi que certaines machines de vitesse ne sont pas homologuéespour la voie publique (routes, chemins). Elles sont réservées à une utilisation en circuit fermé.Les motos de Trial et d’Enduro sont homologuées et immatriculées. Elles peuvent donc rouler sur la voie publique à condition que les pilotes soient titulaires du permis de conduire correspondant et respectent les règles du code de la route.
* Eléments conseillés pour le pilote :
o lunettes
o coquilles
o genouillères, coudières.Ces éléments sont obligatoires ou vivement conseillés pour la sécurité du pilote. Pour une épreuve organisée dans le cadre d’un championnat, il faut néanmoins vérifier que la machine et l’équipement soient conformes au règlement technique de ce championnat.
  • Le sport moto respecte l’environnement

Des règles sont à observer afin de ne pas provoquer certaines nuisances.Bruitavoir un système d’échappement conforme aux normes et en bon état.Le bruit n’est pas synonyme de vitesse.Pollutionpratiquer sa discipline sur les sites appropriés, les terrains homologués.maintenir sa machine en bon état et adopter les bons réglages afin d’éviter les émissions defumée, les fuites d’huile,…Ne pas déverser des produits pétroliers usagés.Récupérer les emballages et conditionnements, même vides.Respecter la nature et les autres, c’est le respect de soi-même.

2. Le rôle des officiels L’organisation d’une compétition officielle est confiée à un moto-club. Toute épreuve doit bénéficier d’une autorisation fédérale et préfectorale et doit être organisée sur un circuit homologué. Une équipe d’officiels veille au bon déroulement de l’épreuve et chacun a un rôle bien précisa. Le Directeur de Course- est le responsable de l’épreuve,
– peul interdire à un pilote de prendre le départ pour non conformité de la machine,
suite au rapport du Commissaire Technique,
– donne le départ et (arrivée de la course,
– décide de (utilisation du drapeau rouge,b. Le Commissaire Sportif : 3 par épreuve
– est chargé de faire appliquer le règlement,
– siège au jury et juge les réclamations.
c. Le Commissaire de Piste
– est responsable de la signalisation (drapeaux) et de la sécurité sur le circuit.d. Le Chronométreur
– prend les temps des pilotes,
– établit les classements de l’épreuve.e. Le Commissaire Technique – effectue les contrôles techniques des machines et de l’équipement du pilote avant l’épreuve et les vérifications en cas de réclamation.

f. Le Jury – statue sur les réclamations sportives de la compétition, – applique d’éventuelles sondions (déclassement de (épreuve, amendes… )

  • Le pilote, une mécanique humaine complexe

Le sport moto nécessite une bonne condition physique qui doit être entretenue.Avant de monter sur la moto, toujours penser à s’échauffer; cela diminue les risques detraumatismes articulaires et musculaires.Le suivi médical ne doit pas être négligé car il fait partie intégrante de l’entraînement.La diététique améliore le rendement musculaire et la capacité de récupération.Se préparer psychologiquement améliore le self contrôle, la concentration et la motivation.Pratiquer un sport c’est respecter les règles, les autres et soi-même. C’est rejeter latricherie, la violence, le dopage.

N’oubliez pas que les éducateurs moto, Brevetés fédéraux et Brevetés d’Etatainsi que les dirigeants des clubs sont là pour vous renseigner et vous faire pro-gresser techniquement et physiquement. N’hésitez pas à leur demander conseil.

3. Les drapeaux en usage sur les circuitsVoir planche des drapeaux en dessous
1. Formalités à satisfaire le matin d’une épreuvea. Le contrôle administratif : le pilote doit présenter:la licence en cours de validité,le CASM ou permis. Le permis de conduire ainsi que la carte grise et l’attestation d’assurance sont obligatoires pour les épreuves empruntant la voie publique (Trial, Enduro). 4. Les arrêts sur circuitSeul le service de sécurité officiel peut intervenir (Commissaires de pistes, secouristes, médecin, pace-car). En cas d’arrêt sur le circuit (panne, chute), il est strictement interdit de repartir en sens inverse de la piste, que ce soit à moto, en poussant ou à pied. Si après un arrêt, la moto ne repart pas, il faut la dégager de la piste et la garer sur le côté. II est obligatoire de respecter les entrées et les sorties de piste.
b. Le contrôle technique(équipement du pilote et la machine doivent être conformes à la règlementation de la discipline.* Eléments obligatoires selon les disciplines : exemplesLa machine:o freins en bon état de fonctionnement,o béquille retirée,o extrémités des guidons bouchées,o leviers arrondis par des boules,o récupérateur d’huileo retour correct de la poignée de gaz,o coupe circuit,o carter de protection de chaînes et de pignons,o plaque numéro : – aux dimensions réglementaires couleurs conformes à la catégorie publicité interdite sur les plaques numérosl’équipement du pilote:

casque homologué,o bottes,o gants,o pantalon, pare-pierreso maillot à manches longues (tout-terrain),o cuir et protection dorsale (vitesse, supermotard…)

5. Déclaration d’accidentprévenir (organisateur le jour de l’épreuve, prévenir l’assurance de la fédération au moyen du formulaire remis par l’organisateur dans les délais impartis. pour la reprise de la compétition, être muni d’un certificat médical.
FORMATION PRATIQUE : MAITRISE DU VEHICULE

Elle porte sur – le démarrage de la moto, – la conduite en slalom, – la montée et descente des vitesses, – l’accélération et le freinage, – la conduite en tours de circuit comportant des obstacles et autres d’dfKultés d’une enceinte sportive.L’examen pratique débute par une vérification technique de la machine et de l’équipement du pilote assimilable à un contrôle technique effectué sur la majorité des épreuves.

Si l’un de ces éléments (pilote ou moto) n’est pas conforme, le candidat ne pourra pas passer l’examen pratique. Validation : Après cette vérification, le candidat participe à un échauffement d’une durée de 10 minutes sous la conduite de l’examinateur. L’examen pratique débute alors sous forme de 5 ateliers. Une note égale ou supérieure à 14/20 est nécessaire pour réussir la pratique.

Atelier 1 : Slalom lent décalé (4 point)10 quilles espacées de 2,50 x 2,50mdépart arrêté; progresser à vitesse lente et régulière en appui sur les repose-piedsévaluation:- vitesse régulière- pas d’action sur embrayage – bon équilibre (pas de pied à terre) – bonne mobilité (ne pas renverser de cône) Atelier 4 : Slalom rapide et test drapeaux (4 points)20m pour l’accélération, en passant au moins 2 rapports, 10 quilles espacées de 5m. 3 drapeaux (vert, jaune, rouge) peuvent être présentés avant le passage des 2 dernières quilles.oAccélérer de façon à obtenir une vitesse suffisante pour commencer le slalom. Slalomer entre les cônes à vitesse constante. Après la huitième, adapter la conduite pour les 2 cônes restants selon le drapeau présenté- vert: continuer le slalom à 10 même vitesse,- jaune : ralentir franchement tout en continuant le slalom,- rouge : ignorer le reste du slalom et retour au départ.évaluation:- respect de la vitesse- bonne mobilité (ne pas renverser de cône)- bonne prise d’information (réagir en fonction du drapeau présenté)
Atelier 2 : Couloir avec changement de trajectoire (3 points)Couloir de 40m de long sur lm de large, prolongé par 3 embranchements disposés en  » patte d’oie « .Accélérer de façon constante sur les 30 premiers mètres pour prendre l’un des 3 embranchements correspondant au signal de l’éducateur.évaluation:- bonne utilisation de la boite de vitesses – bonne stabilité (garder sa trajectoire sans faire chuter de cône)- bonne perception/analyse/réadion au signal de l’éducateur (emprunter l’embranchement signalé) Atelier 5 : Accélération/Freinage (5 points)Couloir d’accélération de 50m, suivi d’une zone de freinage de 15m, puis d’une zone d’arrêt de 1 m.Accélérer sur 50m en passant les rapports et préparer le freinage de manière à stopper dans la zone terminale de 1 m.évaluation:- bonne accélération- accélération jusqu’au repère 50m- position dynamique en vue du freinage (légèrement levé, bassin vers l’arrière, bras tendus)- efficacité du freinage (bon dosage avant/arrière)- précision du freinage (arrêt dans la zone)
Atelier 3 : équilibre (4 points)Barre à 1,50m du sol suivie d’une planche de 5m de long x 15cm de large, décalée par rapport à la « sortie de la barre « .Passer à vitesse réduite, en appui sur les repose-pieds. Passer sous la barre, puis sur la planche avec les 2 roues, sans mettre pied à terre.évaluation:- bonne mobilité (enchaînement barre/plenche, debout-assis-debout)- passer sous la barre- se positionner sur la planche sons mettre pied à terre – passer les roues sur la planche sans poser pied à terre

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